Marta Ramos Yzquierdo (Saint-Mandé, France) est commissaire indépendante. Depuis 2013, elle explore les structures de pouvoir et cherche à les renverser à travers l’art contemporain.

Ses recherches portent sur comment se sont construit les récits historiques et l’idée que le travail est une force unificatrice. Mettant l'artiste en lumière en tant que travailleur, elle cherche ce qu’on peut en apprendre, en travaillant moins mais produisant plus.

Dites-nous ce que vous voulez à propos de vous et de votre travail.

J’ai la chance de beaucoup aimer mon travail. Finalement, entre les projets avec les artistes et avec un regard curieux sur le monde, je continue à trouver de nouvelles perspectives qui sont souvent enrichissantes.

Quelle est votre relation avec l’Espagne/ la Belgique ?

Passeport.

Un endroit spécial en Belgique ?

Je la connais à peine, mais je me rappelle d’une photo sur laquelle j’avais un an et demi, vêtu d’une combinaison de plumes rouges en plein hiver sur la Grand-Place. J’aimerai découvrir...et me perdre dans les archives de Marcel Broodthaers.

Un endroit spécial en Espagne ?

Le monument à Walter Benjamin à Portbou.

Une chanson ?
Pour fredonner, n’importe laquelle de Chicho Sánchez-Ferlosio, pour danser de la musique électronique...

Une œuvre d’art ?

Impossible d’en choisir une seule !

Un livre ?
Justement l’autre jour je pensais à une dissertation de l’Algérien Pierre Rabhi, Hacia la sobriedad feliz, en espagnol traduit par Errata Natuare.

Un jalon scientifique ?

Le chien de Pavlov.

Sans cette technologie, je ne pourrais pas vivre...

En général ils me semblent tous très nécessaires car je ne peux pas m’en passer... Je suis plutôt préoccupé par leur utilisation excessive ou gratuite.

Quand je me réveille, ma première pensée est...

Sourire et dire bonjour, très simplement.