Azahara Ubera : Frictions tendres

La chorégraphe présente au centre d’art Kaap son exploration particulière de la frontière entre l’homme et la plante, jouant avec le désir, l’identité et l’imagination.
Tender Frictions est une installation chorégraphique avec des interprètes et des plantes. Dans une œuvre queer qui se déroule en deux parties, les identités et les désirs sont partagés et échangés dans la poursuite d’une imagination qu’elle définit comme “post-anthropocentrique radicale, un fantasme écosexuel entre les gens et les plantes”. La chorégraphie aborde la question du consentement en compagnie, la possibilité du rejet dans les relations et l’érotisme de la résistance et de la confusion. L’événement est divisé en trois actes :
- Acte 1 - Danse pour les plantes (14h30 - 15h00).
Le public est invité à apporter une plante (si possible) et à partager une histoire à son sujet avec les artistes. De ces relations naissent des chorégraphies qui incarnent les nouvelles possibilités de compagnonnage entre les humains et les plantes.
- Acte 2 - Tendres frictions (15:00 - 16:00)
Les plantes sont des organismes modulaires : fluides, adaptables et profondément liés à leur environnement. Elles acceptent la transformation comme une manière d’être. Elles poussent en réponse au toucher, à la lumière, aux dommages et aux soins. Elles se régénèrent, se réorientent, se divisent et repoussent.
- Acte 3 - Fête (16:00 - …) Entrée libre.
Le DJ prendra le relais pour une “tendre fête avec les plantes” où le public est invité à se détendre, à danser et à se connecter à l’univers de l’œuvre.
Azahara Ubera
Biedma est une artiste, danseuse et chercheuse basée à Bruxelles. Diplômée en beaux-arts de l’université Goldsmiths de Londres, elle a effectué un cycle de recherche dans les studios de danse et de performance P.a.r.t.s à Bruxelles. Sa pratique se situe à l’intersection entre la danse, la chorégraphie, la pédagogie expérimentale, l’activisme et la manière de traduire les idées philosophiques autour du féminisme et de la culture queer en pratiques somatiques. Elle enseigne ces pédagogies dans différents lieux, espaces de danse, galeries d’art, à l’université, dans des conservatoires de danse et pour des plantes. À travers des performances, des installations, des ateliers et des situations sociales, elle crée des espaces pour que les humains et les non-humains soient ensemble ; des rencontres intimes pour se connecter à l’altérité à travers le mouvement, les jeux de langage et le son. Elle a développé ces travaux, recherches et pratiques avec différents collectifs tels que Somatecx, un groupe de recherche initié par le philosophe Paul B Preciado, à la suite d’un programme d’études queer et de genre au Museo Nacional Reina Sofía, à Madrid.