Marcos Morau et le Ballet national espagnol : Afanador

Le chorégraphe espagnol et trente danseurs du Ballet Nacional de España fusionnent dans ce spectacle l’univers du photographe colombien Ruvén Afanador et la danse contemporaine.
Le chorégraphe Marcos Morau s’est inspiré, pour ce spectacle choral mêlant danse et photographie, du célèbre photographe de mode colombien basé à New York, Ruvén Afanador, portraitiste de danseurs, d’acteurs et de musiciens pour des magazines tels que Vogue, Vanity Fair et Rolling Stone.
Morau a remarqué la capacité du photographe à créer des personnages et des mondes “qui émergent de la beauté de l’ombre et de la lumière”. Le spectacle qui en résulte explore la manière dont un créateur extérieur au monde du flamenco tombe amoureux de sa physionomie et se laisse séduire par son langage. Le résultat est une succession de scènes où un collage d’images en noir et blanc se mêle aux mouvements de danse flamenco des trente danseurs du Ballet Nacional de España.
Comme l’explique Morau lui-même :
Avec son impressionnant travail de mise en scène et d’évocation de l’image, Ruven Afanador m’a incité à réfléchir sur la parenté vitale entre composition photographique et chorégraphique : le défi charnel qui consiste, dans les deux cas, à capturer la vie - celle qui, par définition, ne se laisse pas capturer.
Les acteurs :
- Marcos Morau : conception et direction artistique
- Marcos Morau & La Veronal, Lorena Nogal, Shay Partush, Jon López & Miguel Ángel Corbacho : chorégraphie
- Roberto Fratini : dramaturgie
- Max Glaenzel : scénographie
- Silvia Delagneau : conception des costumes
- Bernat Jansà : conception des éclairages
- Juan Cristóbal Saavedra : musique
- Maria Arnal : collaboration spéciale
- Enrique Bermúdez & Jonathan Bermúdez : musique pour Mineras & Seguiriyas
- Gabriel de la Tomasa : paroles de Temporeras, Trillas, Livianas, Bamberas et Seguiriyas
Marcos Morau
Marcos Morau (Ontinyent, Valence, 1982) est diplômé en chorégraphie à l’Instituto del Teatro de Barcelone et a complété ses études au Conservatorio Superior de Danza de Valence et à Movement Research à New York. En 2005, elle crée avec d’autres artistes le collectif La Veronal, qui réunit des disciplines telles que la danse, le cinéma, la littérature et la photographie. Son objectif est de rechercher de nouveaux supports expressifs et des références culturelles qui s’engagent dans un langage narratif, avec l’idée de former des espaces artistiques globaux. Sur la base de ce concept, La Veronal a créé une série d’œuvres qui prennent pour point de départ un pays ou une ville du monde, créant ainsi une analogie entre la danse et la géographie. Leurs créations ont reçu une multitude de récompenses nationales et internationales. En outre, le groupe a commencé à exporter son cachet vers d’autres compagnies, avec lesquelles il a commencé à collaborer. En 2013, Marcos Morau a reçu le prix national de la danse.