#ThisIsNotAMusicBreak : Carceleras

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  • jeu. 01 octobre —
    jeu. 31 décembre 2020
#ThisIsNotAMusicBreak : Carceleras

Rodrigo Cuevas collabore avec des musiciens à Berlin et présente en exclusivité « Carceleras. Barbián : Zarzuela-Kabarett » de « #ThisIsNotAMusicBreak » du programme « VENTANA, une fenêtre sur la culture espagnole » de l’AECID.

En avril dernier, l’AECID-Cultura a lancé le programme Une fenêtre sur la culture espagnole, qui génère et finance des projets créatifs coordonnés entre les membres du réseau culturel étranger : les ambassades espagnoles, l’Académie Royale d’Espagne à Rome (RAER) et les centres culturels de l’AECID.

Compte tenu des difficultés de mobilité internationale imposées par la crise sanitaire actuelle, ce programme vise à maintenir une fenêtre ouverte sur les arts d’avant-garde espagnols afin que les programmateurs et les circuits culturels internationaux continuent de recevoir des contenus et des propositions d’artistes et de créateurs espagnols, notamment ceux du catalogue de l’AECID et des boursiers du RAER. Le programme encourage la collaboration entre les artistes et les institutions culturelles espagnols et leurs homologues internationaux, afin de faciliter la pénétration des marchés de chaque pays.

Les Services Culturels de Berlin, Bruxelles, Lisbonne, New York, Tokyo et Washington DC présentent le projet #ThisIsNotAMusicBreak, composé de musique et de vidéos multidisciplinaires créées exclusivement pour ce programme, basé sur des collaborations entre des artistes espagnols et des artistes de chacun de ces pays. Les vidéos seront publiées au cours des prochains mois simultanément par les membres du réseau et par le canal Vimeo du programme Ventana.

Également disponible sur Vimeo.

La première vidéo, Carceleras. Barbián : Zarzuela-Kabarett, sera présenté en octobre. Mise en scène de Fernando Carmena, avec l’interprétation de Rodrigo Cuevas depuis sa maison à Piloña et les musiciens Frank Merfort et Richard Veenstra de Berlin. Inspiré de la pièce Carceleras de Ruperto Chapí (1889), le projet propose un nouveau langage pour aborder la zarzuela, avec une esthétique de réinterprétation contemporaine que Cuevas fait du folklore et de la dernière musique électronique.

Les carceleras originales étaient des tonás flamencos caractéristiques des prisonniers. Ils étaient joués librement et “a palo seco”, car ce côté des bars manquait de liberté et de guitares. Au cours de ce printemps 2020, les artistes en “captivité” imposés par le COVID-19 ont décidé d’enregistrer précisément ce thème, chacun de leur “ville-cellule”.

Crédits

Photo: Lukasz Michalak