Juliette Duret

Juliette Duret

Juliette Duret est responsable du département cinéma du BOZAR.

Quelle est ta relation avec l’Espagne et avec la Belgique ?

La Belgique c’est ma terre natale ; c’est là où je reviens toujours même si j’aime voyager et la quitter. C’est un ancrage, un calme, une certitude. C’est une relation forte mais pas passionnelle. Je me sens profondément Belge et j’aime la complexité du pays. Cela rend le Belge unique et cosmopolite.

Ma relation avec l’Espagne est tout autre, très forte voire passionnelle. J’aime l’Espagne. Je m’y sens chez moi, à la maison. J’aime le lien à la terre qu’ont les espagnols et cette fierté. J’aime la langue espagnole. J’aime la Meseta. J’aime Madrid. Le Pays Basque. J’adore La Rioja. J’adore lire en espagnol, c’est une langue riche et surprenante à l’écrit. L’Espagne est mon autre pays.

Un lieu spécial en Belgique ? Un lieu spécial en Espagne ?

En Belgique : Ostende. En Espagne : l’Andalousie, avec un vrai coup de foudre pour Séville, Cadix, Cordoba, Grenade et toutes les oliveraies andalouses.

Une chanson ?

Hijo de la luna de la banda Mecano. Parce que ce morceau me rappelle l’Espagne que j’a connu dans les années 1990. J’habitais à Barcelone à l’époque. C’est un morceau choisi par nostalgie. Mais le flamenco reste la musique qui me fascine le plus.

Un film ?

Là j’en ai beaucoup à partager. Le choix est difficile tan le cinéma espagnol est diverses, surprenant et pas assez connu. J’apprécie beaucoup le documentaire espagnol ainsi que le nouveau cinéma espagnol au féminin. Mais Pedro Almodovar reste à mon sens celui qui a rénové le cinéma espagnol et lui a donné du brio et de la saveur.
S’il faut en choisir ça sera : Todo sobre mi madre. Si on peut en choisir deux, je choisis : El ángel exterminador (qui est mexicain) de Luis Buñuel. J’ai beaucoup pensé à ce film pendant le confinement.

Un livre ?

Un livre de Javier Marias : Un corazon tan blanco et Isla Berta.

Un spectacle ?

Un spectacle de flamenco. Je ne m’en lasse pas.

Une œuvre plastique ?

Je prendrai le sculpteur, peintre et architecte César Manrique pour son œuvre globale, pour son lien avec la nature, pour sa force.

Quand je m'éveille, ma première pensée est …

Un café… sur une terrasse en Espagne.

  • Cinéma
  • Bruxelles
  • Publié le 25 septembre 2020

Origine

Bruxelles