Mónica Vara

Mónica Vara

Mónica Vara est investigatrice à la KULeuven et membre de l’Association des Scientifiques Espagnols en Belgique.

Dites-nous ce que vous voulez sur vous et votre travail.

Je m'appelle Mónica et je suis investigatrice en sciences biomédicales. Bien que je sois née et que j'aie grandi à Zamora, j'ai étudié la biotechnologie à Salamanque et j'ai ensuite fait un master en Médecine Moléculaire aux Pays-Bas. C'est là que mon intérêt pour l'immunologie et la biologie moléculaire du cancer a pris son envol et que j'ai décidé d'explorer ces domaines lors de mon doctorat à Louvain. Je suis actuellement en dernière année et je termine mon étude sur une protéine impliquée dans la progression du mélanome.

Je suis très intéressée par la vulgarisation scientifique et depuis que j'ai commencé l'université, j'ai collaboré avec différentes associations et leurs programmes de vulgarisation, en mettant particulièrement l'accent sur l'écart entre les sexes dans le domaine des sciences. Je collabore actuellement avec le festival international "Pint of Science" et avec l'Association des scientifiques espagnols en Belgique (la Asociación de Científicos Españoles en Bélgica ou CEBE). Depuis le CEBE, nous avons organisé une table ronde le 6 mars à Muntpunt, où des spécialistes des sciences et de l'inégalité des sexes dans le domaine des sciences discuteraient de l'utilité des mesures actuelles (tant en Belgique qu'en Espagne).

Quelles sont vos relations avec l'Espagne/Belgique ?

Je suis venue à Louvain il y a 7 ans avec l'intention de ne faire qu'un seul Erasmus et mon travail de fin d'études. Et les opportunités et la chaleur des gens en ont fait mon pays de résidence actuel.

Un lieu particulier en Belgique ?

Dinant.

Un endroit spécial en Espagne ?

Salamanque.

Une chanson ?

Le centre de gravité permanent de Franco Battiato.

Une œuvre d'art ?

La série « Les nénuphars » (ou « Los nenúfares ») de Monet.

Un livre ?

Je ne suis pas un monstre de Carme Chaparro.

Un jalon scientifique ?

La théorie des endosymbiontes de Lynn Margulis, qui postule la façon dont les organismes procaryotes ont donné naissance à des organismes de plus en plus complexes jusqu'à ce qu'ils atteignent la cellule eucaryote.

Sans cette technologie, je ne pourrais pas vivre...

Une cafetière italienne.

Quand je me réveille, ma première pensée est...

J'ai besoin d'un café.

  • Science
  • Louvain
  • Publié le 17 avril 2020

Origine

Zamora